5 bonnes raisons de voter pour nous
1- Portée par une femme, Ensemble! est la seule liste de notre circonscription à majorité féminine: 6 femmes sur 11 candidats de la liste.
2- Un nouvel élan au service de l’intérêt général et de la solidarité au moment où nous en avons le plus besoin !
3- Notre liste est soutenue par Français du monde – adfe, association reconnue d’utilité publique depuis 1986 et présente partout dans le monde, au service des Françaises et des Français établis hors de France. Ce soutien est indispensable pour faire résonner notre action locale auprès des assemblées en France: Assemblée des Français de l’Etranger (AFE), Assemblée nationale et Sénat. Par ailleurs, le réseau mondial des sections locales de Français du monde permet d’échanger des expériences et informations pour une action locale et globale plus efficace.
4- Une équipe jeune, alliant expérience et renouvellement. Notre liste présente la moyenne d’âge la plus basse de toutes les listes présentées dans notre circonscription, avec à sa tête une conseillère expérimentée qui se présente pour un deuxième et dernier mandat. Nous sommes pour le non-cumul des fonctions et dans le temps, et nous préparons le renouvellement avec des candidats dont c’est le premier engagement dans une élection, afin de continuer à servir au mieux vos intérêts dans les années à venir.
5- Nous sommes des Françaises et des Français du Sud Ouest américain qui vous ressemblent. Convaincus que la solidarité au sein de notre communauté doit être développée et plus activement soutenue, nous sommes animés par un sens profond de l’intérêt général et une volonté d’agir autant dans les commissions consulaires locales qu’auprès de nos élus dans les différentes institutions et assemblées (AEFE, CFE, AFE, Assemblée nationale, Sénat, etc.) et commissions nationales (bourses, protection et action sociale, STAFE).
Les principaux axes de notre programme
Depuis le début de la crise COVID, nous avons trop souvent eu le sentiment d’être considérés comme des Français de seconde importance, traités plus durement et avec des exigences sanitaires plus strictes dans un premier temps pour nous permettre de rentrer en France, avec les tests PCR négatifs obligatoires, puis littéralement interdits de retour sur le territoire national avec la mise en oeuvre des “motifs impérieux”. Fort heureusement, le Conseil d’Etat a joué pleinement son rôle pour corriger cette dérive inquiétante du gouvernement. Nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone!
La disparition des services de notariat dans les consulats et ambassades de France est une difficulté pour beaucoup de compatriotes. Si certains services sont disponibles en ligne, d’autres font cruellement défaut et obligent encore à voyager inutilement (pour les procédures de succession notamment). La mise en place du “Consulat numérique” et la dématérialisation des procédures se traduit trop souvent par une diminution des personnels dans les consulats.
Vos élus s’engagent à prendre votre défense:
Certaines personnes, moins au fait des technologies informatiques ou insuffisamment équipées, se retrouvent en difficulté pour effectuer certaines démarches, et doublement pénalisées car elles souffrent de la baisse des effectifs dans les Consulats qui ont de moins en moins de temps à leur consacrer. Par ailleurs, nombre de procédures en ligne nécessitent une connexion via “FranceConnect” encore largement inaccessible aux Français de l’étranger qui ne peuvent pas aisément obtenir une identité numérique sécurisée.
“Le réseau de l’enseignement français à l’étranger est un trésor national” nous proclame le Président de la République dans le courrier qu’il a adressé à tous les Français établis hors de France le 7 avril dernier. Il ne faut pas que ces mots soient uniquement une belle formule qui sonne creux. Un trésor, ça se défend avec une vigilance de tous les instants et nous attendons donc que les actes et les moyens soient à la hauteur des ambitions!
Un premier signe positif serait de revenir sur la suppression des centaines de postes de professeurs subies par les établissements du réseau AEFE (Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger) entre 2018 et 2021.
Nos propositions :
Nous nous engageons à :
Le réseau d’enseignement français, d’enseignement en français et d’enseignement du français dans notre circonscription du Sud-Ouest des Etats-Unis :
La couverture des frais de santé est une préoccupation majeure des Françaises et des Français de l’étranger, et nous savons que c’est une question particulièrement délicate pour nous, installés aux Etats-Unis dont le système de soins, s’il est d’excellente qualité, est aussi particulièrement onéreux. De plus, la crise sanitaire et l’impact particulièrement important des comorbidités sur la gravité des formes de COVID ont rappelé à quel point l’accès à la meilleure offre de soins pour tous est une nécessité.
Vos élus Conseillers des Français de l’étranger jouent pleinement le rôle en participant activement aux conseils consulaires pour la protection et l’aide sociale (CCPAS), créés en 1984 partout dans le monde sous l’impulsion décisive de l’association Français du monde. Nous sommes fiers du soutien de Français du monde qui depuis sa création défend les Français de l’étranger et notamment les plus modestes, avec par exemple la création de la 3ème catégorie de la Caisse des Français de l’étranger (CFE) en 1989, devenue catégorie “aidée” (à taux réduits) en 2002.
La crise COVID a généré des annonces ambitieuses du gouvernement avec le déblocage de 50M€ d’aides sociales d’urgence, dont seulement 4,7M€ ont pu être distribués en 2020 (moins de 10% des moyens prévus) en raison de critères particulièrement restrictifs pour y avoir droit. Nous souhaitons qu’en matière d’aide à nos compatriotes en difficulté, les efforts se concentrent sur une mise en oeuvre efficace et rapide des aides plutôt que sur la communication et la promotion médiatique des décisions prises.
Nous militons pour:
Santé – Caisse des Français de l’étranger (CFE)
La CFE assure les Français de l’étranger sans questionnaire de santé, quel que soit leur âge, leur situation familiale ou professionnelle et leur pays de résidence.
En matière d’assurance Santé, la CFE propose 4 types de couverture:
Une importante réforme de la CFE en 2019 a permis d’améliorer ses offres et notamment de supprimer la rétroactivité des cotisations, dues en cas d’adhésion tardive après le départ de France.
Aides sociales
Le CCPAS (Conseil Consulaire pour la Protection et l’Action Sociale) permet de dresser un bilan de l’ensemble des secours attribués aux compatriotes en difficulté au cours de l’année et d’établir les propositions budgétaires pour l’année suivante. Le rôle du CCPAS est consultatif.
Les aides auxquelles nos compatriotes inscrits au registre des Français établis hors de France peuvent accéder sont les suivantes :
Selon le baromètre Français du monde établi en 2019, la retraite est la préoccupation majeure des compatriotes établis aux Etats-Unis, et notamment la reconnaissance en France, ou dans le pays de résidence, des points de retraite acquis en cotisant dans les différents systèmes locaux.
La dématérialisation des procédures et la mutualisation des certificats de vie viennent enfin d’être mises en œuvre, après avoir été retardées pendant plusieurs années par le gouvernement actuel.
Nous proposons:
Après avoir considérablement retardé leur mise en œuvre, le gouvernement vient enfin de faire aboutir des mesures initiées il y a fort longtemps: la mutualisation et la dématérialisation des certificats de vie. C’est en effet un amendement proposé lors de l’adoption de la loi sur la Sécurité Sociale en 2013 qui a introduit la possibilité pour les retraités français vivant hors de France de ne devoir produire qu’un seul justificatif d’existence (certificat de vie) par an, valable pour l’ensemble des caisses de retraite (régime de base ou complémentaire) dont ils perçoivent une pension.
La dématérialisation des procédures ne doit pas s’accompagner d’un abandon de tout accompagnement humain des retraités dans leurs démarches. Par ailleurs, certains de nos compatriotes, moins à l’aise avec les technologies informatiques doivent pouvoir bénéficier d’une aide personnalisée pour créer et gérer leur dossier en ligne.
Le 2 avril 2021, le gouvernement a décidé de manière très soudaine au travers d’un nouveau décret, de réduire le délai de transmission des certificats d’existence de 3 mois à 1 mois avant de mettre fin au versement de la pension, ce qui fragilise la situation de nombreux compatriotes retraités.
Nous nous engageons à :
La crise sanitaire que nous traversons a montré l’importance du développement de la solidarité au sein de notre communauté et du rôle que peuvent jouer nos élus et nos associations pour aider les Françaises et les Français à surmonter ces moments difficiles.
La réserve parlementaire qui permettait de soutenir des actions locales a été supprimée en octobre 2017 et remplacée par le dispositif du STAFE (Soutien au Tissu Associatif des Français à l’Étranger) qui favorise l’aide aux structures bénéficiant déjà de capacités de financement importantes.
Nous souhaitons:
En ce qui concerne le STAFE nous militons pour :
Nous resterons à votre écoute pendant toute la durée de notre mandat sur tous les sujets qui vous touchent (visas, bourses scolaires, permis de conduire, conseils aux nouveaux résidents…) et ce à travers une permanence régulière (avec la mise en place d’une adresse électronique et d’un standard téléphonique) pour vous informer de façon pro-active et répondre à vos questions rapidement.
Nous nous engageons à vous informer régulièrement au travers d’une lettre d’information trimestrielle, afin de rendre compte de notre action dans la circonscription.
Nous nous engageons à venir à votre rencontre, au moins une fois par an à Las Vegas, Denver/Boulder, Phoenix/Tucson et Albuquerque, chaque année tout au long de notre mandat. Nous organiserons aussi des rencontres régulières en Californie du Sud (Santa Barbara, San Diego, Orange County, et dans différents quartiers de Los Angeles).
Enfin, la crise sanitaire ayant développé notre capacité de communication numérique, nous vous proposerons des rencontres virtuelles régulières pour répondre à toutes vos questions.
L’insécurité frappe souvent les plus démunis en France comme à l’étranger dans divers domaines au-delà de la sécurité des personnes (écologie, économie, etc.). Nous travaillerons en étroite collaboration avec le Consulat pour que vous soyez encore plus pro-activement informés de l’évolution des risques (pandémie, incendies, pollution de l’air, séismes, etc.).
Nous proposons de travailler activement à la redynamisation du réseau de sécurité de la circonscription, pour avoir des îlotiers engagés et actifs, visibles, connus et reconnus, qui puissent se mobiliser efficacement et rapidement en cas de crise majeure.
Votre Conseiller des Français de l’étranger participe aux conseils consulaires de sécurité, créés en 2007 à la demande de Français du monde – adfe.
Nous militons pour:
Sur un plan pratique nous continuerons à encourager :
L’imposition des expatriés est un sujet complexe et nous nous battrons pour sa simplification.
Consultez le tutoriel réalisé par l’association Français du monde – adfe sur la convention fiscale franco-américaine : télécharger le tutoriel commenté (pptx + audio)
Nous souhaitons:
Les Français de l’étranger – dont la moitié au niveau mondial sont des binationaux – sont souvent stigmatisés lors des débats médiatiques sur les exilés fiscaux alors que la grande majorité d’entre nous est établie à l’étranger pour bien d’autres raisons.
En 2020, certaines personnes ayant une résidence habituelle à l’étranger se sont retrouvées confinées sur le territoire français, suscitant des inquiétudes sur les conséquences possibles au regard des critères retenus pour la qualification de résidence habituelle (et notamment la domiciliation fiscale).
Les services des impôts ont indiqué qu’un séjour temporaire au titre du confinement en France, ou de restrictions de circulation (« travel ban ») décidées par le pays de résidence, n’est pas de nature à caractériser une domiciliation fiscale en France.
La situation de nos entrepreneurs français ayant créé des sociétés de droit local est particulièrement préoccupante depuis le début de cette crise sanitaire inédite aux Etats-Unis et dans le monde, et nous avons été parmi les premiers à alerter sur ce sujet dès le mois d’avril 2020.
Comme le souligne la sénatrice Claudine Lepage, présidente de l’association Français du monde-adfe, “la contribution [des] entrepreneurs Français au développement de notre commerce extérieur et au rayonnement de la France est indéniable.” Retrouvez ici sa question écrite au Sénat, et espérons que nous serons entendus!
La durée de validité de plusieurs classes de visas américains en particulier E et L, a été fortement réduite en 2019, créant beaucoup d’incertitude et d’instabilité pour nos entrepreneurs qui se sont depuis ajoutées aux conséquences de la pandémie.
Vous pouvez aussi consulter l’enquête réalisée par Français du monde-adfe sur la situation des entrepreneurs français à l’étranger face à la crise du COVID.
Nous proposons :
Le droit français est particulièrement muet pour nos entrepreneurs. Si l’entreprise est créée ex nihilo à l’étranger il n’existe aucun bouclier français pour se protéger, en revanche si l’entrepreneur a d’abord créé son entreprise en France puis une filiale à l’étranger, il peut alors exister quelques facilités d’assurance/garantie ou de prêts de la Banque Publique d’Investissement (BPI).
L’entrepreneur lui-même n’est pas « détaché » car il n’est pas affecté temporairement (par exemple sur 6 mois à un an) à l’étranger par un employeur français et n’a donc pas de lien à un employeur français : il relève alors du régime de protection sociale locale.
A titre exceptionnel et dérogatoire pendant la durée de la crise sanitaire, on aurait pu imaginer que l’État français garantisse par le biais de la BPI certains prêts consentis par des organismes financiers français ou étrangers au titre d’avance sur trésorerie accordé aux entrepreneurs français de l’étranger qui en feraient la demande expresse et argumentée. Les critères d’appréciation pourraient être l’importation de produits français, le courant d’affaires avec la France, l’emploi de ressortissants français ou encore la nationalité des fondateurs.
En outre, les exportateurs français qui vendent à un entrepreneur français de l’étranger pourraient vendre à crédit sans intérêt à 180 jours, avec un paiement garanti par la BPI à 90% par exemple en cas de défaut.